Gentille sorcière

L'aube ne s'est pas encore levée
Mais toi oui.
Tu t'actives, gentille sorcière,
Tu concoctes et tu composes...
Mais dés les premiers rayons
Tu mets le nez dehors ;
Enfin ! 
L'air de l'automne ou du printemps
Te revigore, des narines aux chevilles.
Les palabres commencent alors :
Les feuilles se déploient, les bourgeons s'arrondissent,
Pendant que tu arroses, bines, rempotes.
Ici ton esprit rebelle a sa place, 
Dans le tronc tortueux du chêne,
Ou parmi les herbes folles.
Tu règnes sur cet univers
De nature et de liberté.

 

Commentaires

Articles les plus consultés